Tu crois que tu procrastines parce que t’as pas le temps ?
Moi aussi, je l’ai cru… jusqu’à ce que je comprenne que derrière chaque projet repoussé, il y avait une émotion non gérée.
Dans ce tout premier épisode de Celles qui créent, je te raconte comment j’ai réussi à lancer ce podcast après l’avoir laissé dormir des semaines dans mes brouillons. Je te partage les 6 peurs les plus fréquentes chez les entrepreneures créatives – peur de l’échec, du jugement, de réussir, d’être illégitime, de l’irréversibilité ou de l’inconnu – et surtout, comment les désamorcer avec douceur.
Pas de culpabilité ici : on va plutôt comprendre ce qui se joue dans notre cerveau, et remettre un peu de mouvement dans nos projets.
Spoiler : j’ai dansé sur Princess Chaos avant d’appuyer sur “Record”. Tu peux faire pareil.
🎧 Si toi aussi tu bloques sur un projet, cet épisode est pour toi.
Liens utiles
- La page de l’épisode : https://manon-verbeke.com/01
- Livre cité : Solving the Procrastination Puzzle – Timothy A. Pychyl
- Me suivre : LinkedIn / Instagram
Bonus
Transcription
Manon Verbeke (00:00.43)
Tu me crois si je te dis que j’ai mis des semaines à enregistrer ce premier épisode de podcast ? J’ai écrit des listes d’idées de premiers épisodes, des premiers invités, je testais des tas de logiciels, des process d’enregistrement, j’ai refait mon plan de stratégie de lancement beaucoup trop de fois. J’ai demandé des conseils à droite à gauche sur LinkedIn auprès de mes collègues, de mes amis, avec toujours cette fichue à impressions que cliquer sur enregistrer c’était trop coûteux, la marche était trop haute.
À chaque fois, j’avais une excellente raison de ne pas m’y mettre, de ne pas enregistrer, de repousser à deux mains. Il y avait toujours plus important, plus urgent, c’était jamais le bon moment. Il fallait relire les scripts, répondre à tel client en urgence ou carrément repeindre un mur chez moi. Le comble de l’urgence, tu seras complètement d’accord avec moi. Et pourtant, aujourd’hui, on est à la veille de la sortie de ce podcast et il va sortir coûte que coûte. J’ai enregistré cet épisode.
C’est sûr de sûr que quand on est au dos du mur, à moment donné, on n’a plus le choix. Et je sais, je sens que ce projet est important pour moi et qui touche à des choses qui me mettent un peu dans un inconfort. Je l’ai choisi, on est bien d’accord. Donc je suis allée fouiller à l’intérieur de moi, suis allée revoir, comprendre ce qui se passait en termes de peur, qu’est qui finalement me faisait peur et forcer cette procrastination.
Et en ayant identifié ce qui me faisait peur, j’ai pu choisir les bonnes actions pour me mettre ce petit coup de pied aux fesses dont j’avais besoin. Ok, cette intro est déjà un peu trop longue. Je suis sûre que tu t’es déjà retrouvé dans cette situation. Tu repousses un projet que t’as pourtant vachement envie de lancer et tu te que t’as pas le temps ou que ceci ou que cela, alors qu’en fait, il te manque peut-être juste ce petit truc que t’as pas encore identifié et qui te met des bâtons dans les roues. Écoute la suite parce que cet épisode, il est pour toi et ton cerveau de créa. Je vais te raconter comment j’ai débloqué
Je vais te raconter comment j’ai débloqué le lancement de ce podcast, alors que je l’avais laissé dormir dans mes brouillons pendant des semaines. Je te partager les 6 peurs les plus fréquentes qui déclenchent la procrastination chez les entrepreneurs créatifs comme toi et moi. On passera en revue rapidement chaque peur, comment elle se manifeste et je te donnerai un outil ou un geste simple pour te remettre en mouvement. Si tu t’es reconnu dans ce que je viens de dire, c’est probablement qu’une ou plusieurs de ces peurs s’activent parfois chez toi. Et ça va, t’inquiètes, t’es pas toute seule, t’es juste humaine.
Manon Verbeke (02:32.334)
Ok, c’est le moment d’être honnête. J’ai pas procrastiné parce que j’avais pas assez de pas assez d’énergie, ce qui peut arriver. J’ai procrastiné parce que j’avais trop d’attentes. Je voulais que le son soit parfait, que le ton soit pro mais pas chiant, que le jingle soit hyper classe, que la voix soit douce, pas crispée, pas trop aiguë, pas trop… tu sais, genre amateur. J’avais vraiment envie de venir me poser avec une posture de professionnelle. Sauf que des podcasts, j’en ai jamais fait.
Donc, clairement, j’avais énormément d’attentes pour ce premier épisode. Et puis, j’avais peur de pas être légitime. Quoi toi, peur de pas être légitime ? Ouais, j’avais peur de pas être légitime parce que ce podcast, c’est le premier, la première brique vers une posture de coaching que j’ai commencé à travailler, mais c’est la première fois que je le dis haut et fort au monde. Oui, j’accompagne les entrepreneurs créatives et je le fais déjà, mais c’est la première fois que je me montre.
comme telles face au public. Et c’est grave flippant. J’avais méga peur. Peur de mal faire, peur de pas être légitime, peur de faire mal aux gens en leur donnant des mauvais conseils ou en leur disant des choses qui pourraient les faire culpabiliser, peur que ce soit pas assez qualitatif ou que les gens ne soient plus au rendez-vous auprès des premiers épisodes parce que ça ne les intéresse pas, peur de décevoir. Bref, pas mal de peur qui sont très inconfortables.
Et c’est exactement ça la cause de la procrastination. Les spécialistes du sujet comme Tim Peckel, qui a écrit « Solving the procrastination puzzle », montrent que la procrastination, c’est pas un problème de gestion du temps. C’est avant tout un problème de régulation émotionnelle. Quand on procrastine, on ne fuit pas une tâche, on fuit l’émotion négative que cette tâche va provoquer. L’ennui, le doute, la peur de mal-faire, la frustration, l’anxiété.
Peckel explique qu’on procrastine pour se sentir mieux sur le moment, une sorte de satisfaction immédiate, même si on sait que ça nous fera plus de stress plus tard. Et hop, petit effet boomerang dans ta tronche. C’est un cercle vicieux qui finit par s’installer de culpabilité, d’autosabotage, de fuite, de re-culpabilité et ainsi de suite. Je sais pas si tu le connais, mais moi je le connais pas trop mal, celui-là. On n’est pas fainéantes, on veut juste éviter de ressentir la peur, le doute, la honte, l’anxiété.
Manon Verbeke (04:58.446)
Est-ce que t’es prête ? Voici les 6 peurs les plus fréquentes chez les entrepreneurs créatives et comment les désamorcer une par une.
La première peur dont je veux te parler, c’est la peur de l’échec, évidemment. Tu te dis, et si je me plante ? Et si personne n’écoute ? Et si je suis nulle ? Moi, elle m’a un petit peu animée, j’avais vraiment peur. J’ai vraiment cette peur finalement que les gens désertent après le premier épisode en se disant que ce n’était pas ouf. Cette peur, active le biais d’auto handicap, presque de l’auto sabotage. On préfère ne pas essayer du tout, plutôt que d’échouer et de se dire qu’on n’est pas à la hauteur à la fin.
La possibilité même qu’on puisse éventuellement à la fin échouer est tellement flippante qu’on préfère ne même pas essayer. Parce que si on se plantait, on entacherait notre propre estime de nous. Donc on préfère ne pas le faire du tout. Est-ce que c’est ça que tu vis parfois ? Si oui, ce que tu peux faire, c’est te dire que tu lances une version brouillon, une version test. Ça te permet d’enlever de la pression sur la qualité du résultat que toi t’attends, mais aussi que tu fais attendre aux autres.
L’autre chose que tu peux faire, c’est d’éviter de faire du building public. Le building public, c’est cette pratique qui consiste à dire et à construire aux yeux du public, sur les réseaux sociaux, par exemple, d’exprimer au fur et mesure qu’on construit quelque chose, sa formation, son offre et de raconter les hauts, les bas, les erreurs. Si c’est quelque chose qui te paralyse, la peur de l’échec, évite le building public parce que ça va te mettre dans une situation où tu vas parce que tu dois
Tu t’es dit que tu devais raconter aux autres, tu vas te mettre des freins pour ne pas avancer, pour éviter d’aller raconter les erreurs, parce qu’il y en aura forcément des erreurs. Dans tous les cas, dis-toi que ce pas un lancement, que ce n’est pas une grosse chose, c’est une première étape, c’est un test. Essaye de trouver un moyen de minimiser les attentes que toi tu as par rapport à la qualité de ce que tu veux faire sur cette action, sur ce projet que tu procrastines.
Manon Verbeke (07:02.176)
Pour moi, ça a été tout simplement de me dire, bah, c’est tout : Il va être publié. Le son, sera pas parfait. Et c’est pas grave. Dans quelques épisodes, dans une saison, je trouverai un monteur et je serai mieux. Et pour l’instant, je vais apprendre toute seule. Et tant pis si ça vous fait mal aux oreilles. Je suis vraiment désolée. Retiens que ta valeur ne dépend pas de la réussite de ton projet, de cette chose que tu procrastines. Dans tous les cas, tu vas gagner en compétences et ce sera une victoire sur ton cerveau. Tu l’as fait.
On enchaîne avec la peur numéro 2, la peur de réussir. Je sais, tu dois être en train de te dire mais Manon, qui a peur de réussir ? Mais en fait, crois-moi, pas mal de gens et certainement toi. La peur de réussir, c’est ce fameux syndrome de l’imposteur, tu sais ? Ce truc de… Non mais attends, comment ça se fait qu’il a personne qui se rend compte que je suis un imposteur, que j’ai pas du tout les compétences ? T’as réussi, t’es arrivé à un endroit et arrivé à cet endroit, finalement tu flippes.
Tu flippes de pas avoir les compétences, tu flippes que les gens pensent que tu n’as pas les compétences. T’es exposé à plus de regards, à plus de monde et les gens ont aussi plus d’attentes. En tout cas, tu as l’impression que les gens ont plus d’attentes envers toi. Résultat, tu te sabotes avant même que ça marche, pour éviter que ça marche. Ce que tu peux faire, c’est redéfinir ta version du succès. Par exemple, c’est peut-être pas vendre 10 places à 2000 euros ou avoir 10 000 abonnés sur Instagram. C’est peut-être juste…
Oser l’avoir fait, c’est peut-être juste avoir publié tous les jours, c’est peut-être juste avoir envoyé ce mail à un prospé, c’est peut-être juste oser prendre la parole en commentaire pour défendre les intérêts et les valeurs que tu crois. Bref, c’est peut-être juste être toi dans tes positions et tes valeurs, et t’assumer et c’est déjà énorme. Une autre manière de vaincre cette peur, c’est de prendre la posture de l’explorateur plutôt que la posture de l’expert.
Alors, c’est pas toujours possible dans toutes les situations, parce que si tu te dis expert de quelque chose, bien, il est compliqué de prendre la posture de l’explorateur. L’explorateur, c’est celui qui documente ses apprentissages et ses erreurs. C’est celui qui documente avec curiosité ce qu’il a découvert, ce qu’il a appris pour le montrer aux autres. C’est, je pense, la posture que je vais prendre en coaching, c’est à dire que j’ai des compétences et des casquettes en design, en business. Par contre, la posture de coaching, c’est quelque chose que je suis en train d’apprendre.
Manon Verbeke (09:25.742)
Et là-dessus, j’ai clairement un sentiment d’imposture que je vais pouvoir baisser en étant dans une posture de, regardez, j’apprends et je vous montre ce que j’apprends. La peur du jugement, parlons-en. Tu te dis, et si mon ancienne cliente me trouvait trop cher ? Et si les autres freelances me trouvaient prétentieuse ? Et si quelqu’un parlait mal de moi ? Ton besoin d’appartenance entre en conflit avec ta volonté d’affirmation et c’est archi normal.
Vendre, s’afficher, c’est s’exposer au regard des autres. C’est vraiment pas confortable. Ce que tu peux faire, c’est te dire que tu parles pas à une foule, mais juste à ta personne idéale, à ton prospect ou ta cible ou ton client idéal. La personne qui va lire ta newsletter toute seule chez elle et qui va se dire c’est exactement ça qu’il me faut. Les autres, sont pas invitées à ta table. Et tu sais, c’est un des trucs qui m’a débloquée et…
C’est un des trucs qui m’a débloqué pour lancer le podcast, pour enregistrer ce premier épisode de podcast. Quelqu’un m’a dit Manon, il a des personnes qui attendent d’entendre ce que toi t’as à dire. Elles sont là à attendre que tu sortes ce premier épisode de podcast. Elles ont besoin de l’entendre et elles t’attendent. Let’s go.
La peur de ne pas être légitime. Tu te dis peut-être mais qui je suis pour proposer cette nouvelle offre ? Moi j’ai que deux ans d’expérience, il y en a d’autres qui le font tellement mieux que moi. Ou alors je ne maîtrise que Canva, je ne connais pas les vrais logiciels de design. Ou alors je suis une créative autodidacte, j’y connais rien en stratégie de marque ou je ne sais quoi. Ton cerveau, il fait la liste de tout ce que tu maîtrises pas encore au lieu de reconnaître déjà tout ce que tu sais faire et tout ce pourquoi tu es compétente.
C’est un magnifique biais de comparaison interne et le théoroparfait pour un syndrome de l’imposteur comme on les aime. Tu compares ton brouillon à la vitrine léger de quelqu’un qui a déjà 10 ans d’expérience, une équipe, un portfolio, des gens qui ont pas forcément la même réalité que toi ou qui sont même pas au même moment de leur carrière ou de leur vie que toi. Qu’est que tu vas te comparer ? Bref, ça te fige et c’est normal.
Manon Verbeke (11:40.328)
Ce que tu peux faire, c’est faire une pause. Déjà, t’arrêter, écrire.écrire la liste des choses que tu sais faire, que tu maîtrises, ce pourquoi tu es expert ou expert en devenir. Il y a forcément des points que tu fais vachement bien et les choses, c’est les choses pour lesquelles tes collègues, tes amis, clients viennent te chercher.
Manon Verbeke (12:09.934)
Ensuite, entend ça : t’as pas besoin de connaître tel ou tel logiciel sur le bout des doigts pour en faire ton métier, pour pouvoir prétendre à faire tel métier et aider tel client. T’as pas besoin de tout connaître en architecture pour proposer une expérience qui change le quotidien de ton client. T’as pas besoin de connaître toute la théorie des couleurs sur le bout des doigts pour être designer. T’as pas besoin de coder dans tous les langages du web et connaître WordPress sur le bout des doigts pour être web designer.
Ce que tu offres, c’est ta vision, ton regard, ta manière de traduire un besoin en forme, en couleur, en espace, en émotion. Ta légitimité, c’est pas un diplôme ou un logiciel, c’est comment tu transformes la vie, le quotidien de tes prospects et tes clients. C’est comment tu le fais, c’est ta méthode. Et crois-moi, il existe des clients pour tous les services et dans tous les types de logiciels et toutes les méthodes. Crois-moi, puisque je vends
La conception d’identité visuelle en deux jours, ce qui fait grincer des dents pas mal d’autres designers, est-ce que je peux comprendre ? Mais n’empêche qu’il a une cible pour ça aussi. Et en plus je le fais dans Canva. my god.
la peur de l’irréversibilité ou du débordement. Tu dis genre si je lance cette nouvelle cible, je devoir tout changer. Si je vends cette nouvelle offre, je risque d’être débordé. Bref, je n’ai pas envie de changer mon quotidien. Je veux rester dans ce statu quo. Ton cerveau, panique dès qu’il sent que tu t’engages pour trop longtemps en mode ça y c’est un mariage, quoi. Il pense que tu vas t’enchaîner à ça. Et donc, il freine parce qu’il sait pas trop ce que ça va être après. En mode un tien vaut mieux que deux tu l’auras.
Ce que tu peux faire, c’est te donner, te planifier comme une clause de sortie. Je teste cette cible pendant trois postes ou alors je vends cette offre à deux personnes et ensuite je réajuste le prix et je vois ce qui fonctionne et ce qui fonctionne pas. Planifier avec toi comme un échappatoire, dis-toi que tu t’épouses pas ce projet ou ce positionnement que tu es en train de mettre en place et tu plutôt en mode genre, vous faites un date pour voir un peu si ça colle.
Manon Verbeke (14:24.758)
Je range ma métaphore des dates pour te parler de la peur de l’inconnu. C’est parfait. Tu peux peut-être te dire, mais je sais même pas comment on un carousel qui convertit. sais pas si mes tarifs sont bons. sais même pas par où commencer. Être dans une phase où tu tellement d’incertitude et de choses que tu sais pas sur un projet. La montagne de choses à apprendre et à tester et à comprendre, est telle que ça fait flipper. Le cerveau, il aime ce qu’il connaît, il aime ce qu’il maîtrise.
Et souvent, il associe une nouveauté à danger potentiel. Tu flippes parce que c’est nouveau et c’est 100 % normal, c’est même ancestral. Mais ce cerveau, il te veut des repères, il veut des certitudes, pas des tests flous, des offres qu’on va essayer, des nouvelles méthodes. Résultat, il t’envoie dans ce que tu connais déjà, il t’envoie scroller ou alors ranger des crayons. Histoire 100 % véridique. Ce que tu peux faire.
Fais un truc qui te remet dans le plaisir de l’action. Allez. Moi, j’ai dansé cinq minutes sur Princess Chaos de YoA avant d’enregistrer ce podcast. Ça m’a aidé à me reconnecter à mon corps, à me remettre dans une énergie positive, à pas être dans cette létarchie, tu vois, d’être… Et de sortir la peur de mon corps, de me remettre dans une émotion qui était positive. Ensuite, j’ai visualisé, tu peux faire ça, visualiser la version de toi qui a dépassé tout ça.
qui a franchi la toute première marche, qui a décomposé son projet et qui l’a fait, celle qui vient de publier son premier cas ou qui reçoit un message de remerciement, de témoignage après un projet, celle qui s’est finalement prouvée qu’elle pouvait le faire. Et ben demande-toi, est-ce que j’ai envie de me rapprocher de cette personne ?
Manon Verbeke (16:19.374)
Procrastiner, c’est pas de la flemme, c’est ton cerveau qui veut t’épargner une émotion difficile. Et à force de t’épargner, le problème c’est qu’il t’empêche aussi de vivre de nouvelles choses, d’explorer et de grandir. Alors si tu veux la prochaine fois que tu bloques et que tu sens que t’es dans une procrastination bien active, sais, du genre à faire le ménage toute la journée au lieu de faire le truc que tu dois faire, pose-toi cette question.
De quoi j’ai peur, là, maintenant exactement ? Essaye d’identifier laquelle de ces 6 peurs ou lesquelles, parfois il en a plusieurs qui se chamaillent, reconnaît et nomme cette émotion. Ça va te permettre de reprendre la main sur ton cerveau.
Ensuite, change ton discours intérieur. Tu vas passer de il faut que je ça parfaitement à je vais juste m’y mettre cinq minutes ou passe de c’est une décision qui va venir changer, bouleverser le reste de mon année à je teste ça pendant un mois.
Et enfin remets ton attention sur la prochaine action, le micro pas que tu vas faire et qui va te permettre de te débloquer. La toute petite chose que tu peux faire maintenant qui va te permettre dans la joie d’avancer de 1%.
Manon Verbeke (17:38.126)
Alors voilà, j’ai procrastiné ce podcast. Je suis pas bien différente de toi. Je l’ai procrastiné longtemps, un peu trop longtemps. Mais au fond, je crois que ça m’a permis de mieux comprendre quelles émotions j’y vais et de là où je voulais aller et pas aller avec ce podcast. D’ailleurs, si tu as envie de voir comment je me suis débloquée en dansant, va voir les show notes. y a une belle vidéo qui t’attend pour toi qui vient d’arriver à la fin de cet épisode. Bravo.
Si cet épisode t’a parlé, tu peux l’envoyer à une amie qui procrastine elle aussi. Et, encore, pouvez en faire votre projet commun et devenir partenaire de responsabilité. Et vous dire à un moment donné, allez go ! Là, à ce moment-là, on s’y met à deux et on tacle cette petite chose qu’on a du mal à faire. Et si tu as envie de me dire ce que t’en retiens, serais ravie de le lire. Tu peux m’écrire en MP sur LinkedIn ou me partager en story sur Instagram, ce qui t’a fait plus tilt.
Ça m’aide à faire rayonner le podcast et à créer des épisodes encore plus utiles pour toi. Moi, c’est Manon et je suis vraiment fière d’avoir enregistré ce tout premier épisode de Celle Qui Crée. Abonne-toi pour ne pas rater la suite, des formats courts, des conversations sincères avec des créatives et des coups de pouces pour t’aider à oser créer, vendre et t’affirmer en tant que créatrice indépendante.
À très vite dans tes oreilles.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.