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07 · Celle qui mixe Twitch et design · avec Salomé Milet


Tu rêves d’un format à toi (podcast, live, émission)… mais tu ne sais pas tout ce que ça implique côté temps, énergie, organisation ?
Aujourd’hui, je reçois Salomé Milet, designer graphique freelance (studio Helioscope) et créatrice d’Heliocast, une émission de vulgarisation du design et de l’artisanat, diffusée en live chaque mois sur Twitch.

Au programme de l’épisode :

  • Pourquoi lancer un média quand on est indépendante peut changer ta posture et ta crédibilité ?
  • Comment Salomé prépare une émission : invités, chroniqueurs, régie, déroulé, chat…
  • Que fait le chat en direct pour la pédagogie et la communauté ?
  • Combien d’heures “cachées” pour 1h de live… et où part vraiment le temps ?
  • Bénévole mais pas vain : quelles opportunités business et prises de parole ça ouvre ?
  • Où poser tes limites : énergie, parasocial, rythme de publication ?
  • Si elle finançait demain : quoi déléguer en premier, et pourquoi ?

Ce que tu vas oser après l’écoute : clarifier ton format, choisir un rythme réaliste, et poser les premières briques d’un média qui sert ton business (pas l’inverse).

Liens utiles

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  • 💜 Découvrir Heliocast sur Instagram et regarder les émissions sur Twitch (replay et live mensuel, 20h, premiers jeudis du mois)
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Transcription

Manon
Salomé Milet est designer graphique freelance. Avec son studio Helioscope, elle construit des identités visuelles joyeuses et design des murs qui racontent des histoires. Mais si je l’ai invitée aujourd’hui, c’est pour te parler d’un autre projet : Heliocast. Heliocast, c’est l’émission de vulgarisation sur le design, l’artisanat et les métiers de la création qu’elle anime tous les mois.

Manon
Une émission live, joyeuse, vivante et exigeante, qui mêle pédagogie et pop culture. C’est aussi une aventure collective et éditoriale, pensée pour rendre nos métiers plus lisibles, plus accessibles, sans jamais les simplifier à l’extrême. Dans cet épisode, on va parler de ce que ça change de lancer un média quand on est freelance, de ce que ça demande, et aussi de ce que ça apporte — en commençant à nous transformer, nous et notre métier. Salut Salomé !

Salomé
Salut !

Manon
Salut Salomé, comment tu vas aujourd’hui ?

Salomé
Salut ! Eh bien ça va, et toi ?

Manon
Ça va très bien. On enregistre alors que c’est la rentrée scolaire, donc c’est un retour au travail. Toi, tu dis que ça fait déjà deux semaines que t’as repris.

Salomé
Ouais, j’ai repris le 18 août, donc deux semaines.

Manon
Ok donc t’es team juilletiste ?

Salomé
Écoute, chaque année ça change. Je pars jamais au même moment. Là j’ai pris trois semaines, donc une fin juillet et deux en août. Mais ça change tous les ans, c’est selon les projets clients, à quel moment je prends les vacances. Je suis ni juilletiste ni aoûtiste. Des fois je pars en septembre. Voilà, exactement.

Manon
Ouais, t’es freelance quoi. Mais c’est cool d’entendre que t’es freelance et que tu prends des congés, parce que c’est possible. Trop cool.

Salomé
Ouais. C’est un travail, mais ouais.

Manon
Développe, c’est quoi un travail ?

Salomé
Non mais là j’ai pris trois semaines cet été, c’est la première fois en huit ans et demi de freelance que je prends trois semaines d’affilée. Et je suis contente de l’avoir fait parce que cette année, il y a eu beaucoup de choses. J’ai pris très peu de temps off, j’ai beaucoup travaillé les week-ends (ce que je dis à tout le monde de ne pas faire). Donc là je me suis forcée à couper. Ces vacances m’ont vraiment fait réaliser que j’allais poser plus de temps off.

Manon
Ouais, tellement.

Salomé
Je viens de booker une semaine aux Canaries en décembre pour télétravailler / randonner. Ça va faire du bien. Je vais vraiment implémenter ça : prendre plus de temps un peu off.

Manon
Aujourd’hui, tu as une agence qui s’appelle Helioscope, dans laquelle tu fais du design graphique et du design mural. Est-ce que tu peux nous raconter déjà ce qu’est le design mural et ensuite à quoi ça ressemble de travailler chez Helioscope ?

Salomé
Oui. Alors, pour expliquer un peu ce que c’est que le graphisme mural… Souvent, je fais le parallèle avec les grottes de Lascaux, où on racontait des histoires grâce aux dessins et à l’illustration. À l’époque, c’était vraiment du dessin pour raconter l’histoire des tribus.

Le graphisme mural, c’est un peu pareil, sauf que c’est remis au goût du jour. Si je travaille pour une entreprise, dans leurs bureaux, sur un mur, on peut raconter l’histoire de l’entreprise, ses valeurs, ou faire un focus sur des employés. Ça peut être plein de méthodes via l’illustration, l’art, le graphisme, même de l’objet parfois. Le but, c’est de transmettre des émotions, des données, une atmosphère.

Ça peut être des fresques purement artistiques et décoratives. Même si je trouve qu’au-delà de la décoration, ça apporte toujours une dimension plus complète. Voilà, c’est un petit peu tout ça.

Manon
Ok, c’est très clair, merci pour les auditrices. Et à quoi ça ressemble une semaine chez Helioscope ? Comment tu t’organises ?

Salomé
J’ai un rythme assez ennuyeux et très classique finalement. Généralement, je commence à travailler vers 9h. La fin de journée ne finit jamais à la même heure : ça dépend des projets, des rendez-vous, de l’élan créatif. Parfois je travaille jusqu’à 19–20h sans m’en rendre compte.

Je commence toujours par un peu d’administratif et les mails. Ensuite, je bosse sur la com, la créa, les projets clients. Et puis il y a ce qui bouge : les rendez-vous clients, les afterworks freelances… Et les jours où il y a l’émission Heliocast, ça devient une journée à part entière.

Manon
Est-ce que tu as toujours su que tu voulais être freelance ?

Salomé
Non, pas du tout. J’ai fait un BTS en communication visuelle et je pensais travailler en agence. À l’époque, j’étais très timide, peu confiante, et je pensais que ça n’était pas compatible avec le fait d’être freelance.

Mais à la fin de mon BTS, je ne me sentais pas prête pour travailler en agence. J’ai donc fait un master. Entre la première et la deuxième année, je suis partie à Dublin dans une agence spécialisée en graphisme mural, pour un stage de six mois. C’était ultra formateur.

Les personnes qui géraient cette agence étaient directement en lien avec leurs clients, elles géraient tout. Je me suis dit : en fait, je veux ça, je veux gérer mes rendez-vous.

Et puis je voulais créer ma propre agence de design global, car je trouvais qu’il n’y en avait pas à Lyon. Mais je me suis rendue compte que bosser en agence avec beaucoup de monde m’aurait éteinte.

Du coup, j’ai lancé un collectif qui s’appelait Caléidoscope, on était trois designers. Petit à petit, je me suis rendue compte que je travaillais mieux seule et que je communiquais mieux aussi. En 2021, j’ai arrêté le collectif et je me suis lancée à 100 % en solo.

Manon
Ok, je vais relancer sur Heliocast alors. Est-ce que tu peux nous raconter la jeunesse de ce projet ? Qu’est-ce qui t’a poussé à lancer une émission de vulgarisation en collectif, et pourquoi en live sur Twitch ?

Salomé
Il y a eu plusieurs éléments. Depuis que je suis freelance, je rencontre souvent des créatifs autour d’un café et je trouve toujours ces discussions passionnantes. Je me disais que c’était dommage qu’on ne puisse pas les partager.

J’ai pensé au podcast, mais comme je voulais aussi que les gens puissent voir le travail des invités, je suis partie sur la vidéo. Et puis, pendant le Covid, je suis allée sur Twitch, j’y ai découvert des créateurs de contenu et j’ai trouvé ça intéressant.

L’avantage de Twitch, c’est le chat : on peut poser des questions en direct, demander des précisions. Pour moi, c’était essentiel, parce que je voulais vulgariser le design et nos métiers. Le design, ce n’est pas que du luxe ou de l’esthétique. Il y a mille métiers derrière.

Donc Heliocast, c’est devenu une émission filmée, avec des invités connus ou pas, mais qui ont des choses à raconter. Et le chat rend l’émission vivante et accessible, y compris pour des curieux ou des étudiants.

Manon
Et du coup, ce chat, toi tu le vois comme un outil au service de la compréhension de l’audience. Est-ce que vous vous en servez autrement ?

Salomé
Oui, vraiment comme une couche supplémentaire de compréhension. Et puis il y a aussi le côté communauté : tu retrouves souvent les mêmes personnes qui reviennent, qui accueillent les nouvelles, il y a une ambiance bienveillante. Ça aide à poser des questions.

C’est chouette aussi pour les artistes : ils ont des retours immédiats, parfois de gens qui ne connaissent pas leur travail. Ça leur fait un boost, ça valorise ce qu’ils font.

Manon
Ok, trop bien. Et alors, comment vous vous organisez ? Est-ce que tu es 100 % seule aux commandes ? Les chroniqueurs, comment ça fonctionne ?

Salomé
Moi je gère toute la partie préparation : trouver les invités, les contacter, préparer les questions, dérouler l’émission. Les chroniqueurs peuvent suggérer des noms, mais je reste le point central de l’organisation.

Pendant l’émission, je lis le chat, j’anime, je pose les questions. En même temps, j’ai toujours quelqu’un en régie pour vérifier le son, les caméras, les coupures.

Les chroniqueurs, je les ai choisis au fil des rencontres. L’émission est 100 % bénévole pour l’instant, donc l’idée c’est que ça puisse tourner. Aujourd’hui, il y a quatre chroniqueurs actifs, mais d’autres sont déjà passés.

Et puis j’ai aussi de l’aide d’Émilie, qui accompagne les invités, qui fait parfois la régie, qui est souvent en plateau.

Manon
Ok. Et niveau financement ?

Salomé
Pour l’instant, zéro fond. Pas de partenaires, pas de sponsors. J’en cherche d’ailleurs. Ça pourrait être des boutiques d’outils créatifs, parce que la cible est composée de créatifs et d’étudiants.

J’aimerais aussi travailler avec la SNCF pour défrayer les invités qui viennent de loin. Certains acceptent de payer leur billet, mais ce n’est pas possible pour tout le monde.

Depuis peu, Heliocast est une association, donc ça ouvre la porte à des subventions, peut-être même des aides type CNC.

Manon
Si la SNCF nous écoute…

Salomé
Exactement ! J’essaie de “faire du gringe” pour que ça avance.

Manon
Et du coup, ce projet autofinancé, qu’est-ce qu’il t’apporte à toi ?

Salomé
Déjà, c’est hyper enrichissant : les discussions que j’avais avant en café, elles sont devenues encore plus poussées parce que je prépare des questions. Ça nourrit ma créativité, ça m’inspire d’autres manières de travailler.

Ensuite, ça m’a permis de rencontrer plein de gens. J’ai eu des opportunités que je n’aurais jamais eues sans l’émission : par exemple, participer au festival IF à Lyon.

Et puis il y a la crédibilité : parler de son métier, ça change la perception des autres. Les gens me voient comme une spécialiste du graphisme mural, j’ai été invitée dans des écoles. Et avec l’émission, ça s’est décuplé grâce à l’effet communauté et au partage des invités.

Manon
Donc ça fait un vrai cercle vertueux, quoi.

Salomé
Oui, exactement. Avec l’émission, ça s’est décuplé : il y a aussi l’effet communauté, les invités qui repartagent avec leur réseau… Ça crée un vrai switch.

Manon
Salomé a du mal à finir sa phrase parce que mon chaton refuse de me lâcher. Il s’appelle Nouille.

Salomé
(rire) Non mais c’est trop mignon ! Mais oui, on voit vraiment un switch. Les gens pensent que parce que tu as un média, ce que tu fais est incroyable. Alors que pas du tout, je ne suis pas la meilleure designer. Je travaille bien, mais il y a toujours des gens qui font mieux.

Manon
Oui, ça embellit ton image, ça polit la perception.

Salomé
Exactement. Je ne m’y attendais pas. Je n’avais pas conscientisé à quel point ça allait changer la perception des autres.

Manon
Et tu le vis comment, cette relation parasociale qui se crée parfois ?

Salomé
C’est ambivalent. Parfois, des gens viennent me dire des choses très émouvantes, du genre : “Grâce à toi, tu as changé ma vie”. Alors que j’ai une petite communauté. D’un côté, je suis hyper touchée. De l’autre, je me demande : “Mais qui suis-je pour qu’on me dise ça ?”

Je n’ose pas imaginer les gens très connus, comme Namaah par exemple. Les gens pensent être les seuls à envoyer un message, mais en réalité, il y en a des dizaines. Ça doit être très lourd à gérer émotionnellement.

Moi, je ne reçois pas ça tous les jours, heureusement. Mais c’est une responsabilité.

Manon
Oui, c’est trop chou. Et en événement physique ?

Salomé
Quand les gens te voient pour la première fois, ça peut être étrange. Eux, ils te connaissent, toi tu ne les as jamais vus. Parfois je suis gênée, je demande à la personne de se re-présenter, parce que sur le chat, ils ont des pseudos qui ne sont pas leur prénom. J’ai peur qu’ils pensent que je m’en fiche, alors que pas du tout.

Manon
Je connais ! Ça me rappelle quand tu es étudiant·e et que tu croises ton prof. Lui, il ne se souvient pas toujours de toi, alors que toi tu gardes son nom à vie. Ce lien est déséquilibré.

Salomé
Oui, c’est ça. Et plus tu rencontres de monde, plus c’est difficile. Moi, grâce à Heliocast, je rencontre énormément de gens. C’est impossible de retenir tout le monde. Mais je ne l’ai jamais mal pris si on ne se souvenait pas de moi, donc je me dis que les gens comprendront.

Manon
Et si une indépendante venait te demander des conseils pour lancer un média, tu lui dirais quoi ?

Salomé
Je dirais qu’il faut prévoir beaucoup plus de temps que ce qu’on imagine. Vraiment. Tu penses que ça va te prendre un certain temps ? Double-le, voire triple-le. Ça prend une énorme place dans l’agenda et dans l’énergie.

Si je n’avais pas Heliocast, je pense que je n’aurais pas travaillé les week-ends cette année. Mais avec, ça a ajouté une grosse charge.

Manon
Donc, en gros, il faut tester son agenda et voir si ça rentre.

Salomé
Oui, exactement. Si tu es déjà en rush sans média, réfléchis avant de lancer un podcast ou une émission. Mais en même temps, c’est une aventure hyper enrichissante. Même si tu arrêtes au bout d’une saison, ce que tu auras appris, ça ne sera jamais perdu.

Manon
Est-ce que tu sais estimer combien d’heures de travail se cachent derrière une émission d’une heure ?

Salomé
Difficile d’estimer exactement, mais il y a au minimum une journée complète rien que pour préparer l’émission : refaire les visuels, préparer les questions, les chroniques. Je ne compte même pas le temps passé à chercher et contacter les invités.

Là, par exemple, j’ai commencé à préparer la saison 4. J’ai déjà passé deux jours rien que pour la recherche et l’envoi de dossiers. J’ai un document que je mets à jour régulièrement pour présenter l’émission. J’envoie d’abord un petit message (souvent sur Instagram) et ensuite je propose ce dossier plus complet.

Manon
Et encore, tu ne comptes pas la promotion, la diffusion, les relais sur Instagram et YouTube.

Salomé
Exactement. Les Reels, les miniatures, republier sur YouTube… C’est ça qui me prend le plus de temps. J’aimerais vraiment déléguer cette partie-là, mais je n’ai pas le budget pour l’instant.

Manon
Si demain tu avais un budget, ce serait la première chose que tu déléguerais ?

Salomé
Oui, sans hésiter. Le montage et la communication autour de l’émission. Parce que préparer les questions et chercher les invités, j’adore le faire. C’est pour ça que j’ai lancé Heliocast. Mais le montage, ça me prend un temps fou pour un résultat qui n’est pas optimal.

Manon
Et du coup, ton objectif, c’est qu’Heliocast devienne autofinancé d’ici un an ?

Salomé
Oui, ce serait l’idéal. Ce serait la cinquième année, donc symboliquement, ce serait parfait que l’émission s’autofinance à ce moment-là.

Manon
On te le souhaite ! Alors, Salomé, pour toi, ça veut dire quoi être créative ?

Salomé
Pour moi, être créative, c’est beaucoup échanger avec les autres. Parce que quand on reste trop dans sa bulle, on se repose sur ses acquis. Mais il y a toujours un moment où ça ne marche plus.

Les échanges permettent de recharger ses batteries, de tester de nouvelles choses. Et puis, j’ai appris que l’inspiration ne vient pas que du graphisme : la nature, l’architecture, les textures… Tout ça nourrit ma créativité.

Manon
Donc être créative, c’est voir la créativité partout.

Salomé
Oui, exactement.

Manon
Est-ce qu’il y a une indépendante que tu me recommanderais d’inviter dans ce podcast ?

Salomé
Oui, Del Caffine, alias Delphine Dussault. Je l’ai reçue dans Heliocast, c’est une artiste qui travaille entre Paris et Montréal. Elle fait des fresques, du mapping, et elle est “visual jockey” — elle crée des visuels projetés en concert.

Elle a déjà accompli des projets de rêve. Elle dit qu’elle pourrait arrêter demain et être satisfaite de sa carrière. Je trouve ça incroyable, surtout dans une société où on veut toujours plus.

Manon
Incroyable. J’ai hâte de l’entendre au micro. Merci beaucoup Salomé d’avoir partagé tout ça avec nous.

Salomé
Merci à toi pour l’invitation, ça m’a fait très plaisir.

Manon
Et pour les auditrices et auditeurs, rendez-vous le 2 octobre à 20h sur Twitch pour la prochaine émission Heliocast. Et comme toujours, abonnez-vous au podcast, laissez un petit mot doux et 5 étoiles : ça prend deux minutes et ça compte beaucoup pour moi.


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Manon Verbeke

Designer, mentor & formatrice

Moi c’est Manon, designer graphique, mentor business, et créatrice du podcast Celles qui créent.

Ce podcast, c’est exactement ce dont j’aurais eu besoin au début : un endroit pour m’aider à avancer dans mon propre business, tout en m’inspirant des parcours variés d’entrepreneures créatives qui ont créé l’entreprise qui leur va comme un gant, comme moi, comme toi !

J’ai créé ce podcast pour toi si tu es illustratrice, designer, communicante, conceptrice de jeux vidéo, webdesigneuse, archi d’intérieur…
et que tu veux construire un business qui te ressemble, sans t’épuiser.